Stats

 TotalHomeAway
Matches played 1 1 1
Wins 0 0 0
Draws 0 0 0
Losses 1 1 1
Goals for 0 0 0
Goals against 2 2 4
Clean sheets 0 0 0
Failed to score 1 1 1

L'équipe des Fidji de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs fidjien sous l'égide de la Fédération des Fidji de football. Surnommée les Bula Boys, elle représente le pays lors des compétitions continentales et internationales.

L'équipe nationale dispute la première rencontre de son histoire le face à la Nouvelle-Zélande, match perdu sur le score de six buts à quatre. Affiliée à la FIFA en 1964, la Fédération fidjienne est membre fondateur de la Confédération du football d'Océanie en 1966. La sélection fidjienne dispute ses premières qualifications à une phase finale de Coupe du monde en 1982. Elle joue, à cette occasion, sa première rencontre sous l'égide de la FIFA, le face à la Nouvelle-Zélande, une défaite quatre buts à zéro.

Jamais qualifiée pour une phase finale de la compétition mondiale, elle compte à son palmarès deux troisièmes places en Coupe d'Océanie obtenues en 1998 et 2008 et cinq victoires en Coupe de Mélanésie.

Entraînée depuis par le danois Flemming Serritslev, la sélection a terminé l'année 2020 au 164e rang mondial du classement FIFA. Les Fidjiens disputent leurs rencontres à domicile principalement au ANZ Stadium de Suva d'une capacité de 15 000 places, au Govind Park de Ba, stade de 13 500 places, et au Prince Charles Park de Nadi comptant 10 000 places.

History

Des débuts du football dans les îles Fidji aux premières rencontres internationales

L'Albert Park, ici dans les années 1950, accueille la première rencontre de l'équipe nationale

La pratique du football apparaît dans les îles Fidji à la fin du XIXe siècle avec des rencontres ayant lieu entre des colons britannique et des marins de passage. Bien que les Fidjiens commencent à s'y intéresser, ce sont surtout les Indiens des Fidji, amenés dans le pays par l'Empire britannique pour y travailler dans les champs de canne à sucre, qui s'approprient rapidement ce nouveau sport. Le football se développe rapidement à Levuka, à l'inverse de Suva où c'est plutôt le rugby à XV qui connaît un essor grandissant. Une première compétition entre clubs, la Ricardie Cup, se dispute en 1924 à l'occasion du jubilé d'or de la cession de l'île aux Britanniques. En 1928, la Vridhi Cup est créée à l'initiative du docteur IH Beattie, le fondateur du journal Vridhi. La première édition est remportée par le Dilkusha Excelsior FC. Des premières rencontres inter-districts ont lieu à partir de 1936 et, en , la Fiji Indian Football Association est créée sur des critères ethniques, seuls les Indo-Fidjiens pouvant évoluer en club. À la suite de cette création, un championnat inter-ligues est mis en œuvre.

La première rencontre de la sélection des îles Fidji a lieu le à l'Albert Park de Suva face à la Nouvelle-Zélande qui réalise une tournée dans les îles du Pacifique. Les Néo-Zélandais s'imposent sur le score de six buts à quatre dans un triplé de Jock Newall. Cette première rencontre est suivie, l'année suivante, par une nouvelle tournée des Néo-Zélandais. Les « Kiwis » remportent les trois rencontres entre les deux sélections en s'imposant notamment sur le score de neuf buts à zéro lors du deuxième match avec de nouveau un triplé de Newall. Le jeu fidjien se caractérise à cette période par une tactique de jeu direct, le kick and rush hérité des britanniques. La tournée d'une équipe allemande sur l'archipel, au début des années 1960, permet d'améliorer la technique des joueurs qui apprennent à leur contact la conduite de balle, le dribble et le jongle avec le ballon. En 1961, la sélection fidjienne, dirigée par Sashi Mahendra Singh, dispute sa première tournée internationale en se rendant en Nouvelle-Galles du Sud. La sélection remporte huit victoires sur les quatorze rencontres disputées entre mai et juin.

En 1962, sous la présidence d'Abdul Lateef, la Fiji Indian Football Association devient la Fédération des Fidji de football et adhère à la FIFA en 1963. Les clubs sont alors ouverts à tous, qu'ils soient Fidjiens ou Indo-Fidjiens. La même année, les premiers Jeux du Pacifique Sud se déroulent à Suva. Vainqueurs de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, sur le score de trois buts à un, puis en demi-finale des îles Salomon sur le score de cinq buts à zéro, les Fidjiens, toujours dirigés par Sashi Mahendra Singh, s'inclinent lourdement en finale face à la Nouvelle-Calédonie, huit buts à deux, le futur professionnel français Marc Kanyan Case inscrivant un quadruplé. Lors de cette rencontre, l'attaquant Ali Zikar, meilleur buteur fidjien de la compétition avec cinq buts inscrits, est blessé gravement à la jambe et doit mettre fin à sa carrière.

Après cinq ans sans rencontre officielle, les Fidji disputent une tournée en Australie, Nouvelle-Zélande et Nouvelle-Calédonie. Quinze rencontres sont disputées qui se concluent sur sept victoires, un nul et sept défaites dont notamment une face à la Nouvelle-Zélande, cinq buts à zéro. L'année suivante, les troisièmes jeux du Pacifique Sud ont lieu à Port Moresby. Les Fidjiens commencent le tournoi avec deux larges victoires face aux îles Salomon, cinq buts à un, puis face aux Nouvelles-Hébrides, cinq buts à deux, avant de s'incliner lourdement, onze buts à zéro face à la Nouvelle-Calédonie. L'équipe termine finalement le tournoi à la quatrième place après une défaite deux buts à un face à la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Deux ans plus tard, c'est en tant que nation indépendante que les Fidji disputent la quatrième édition des jeux du Pacifique Sud à Tahiti. Défaits par le pays organisateur puis par les Nouvelles-Hébrides, les Fidjiens battent dans le match de classement pour la cinquième place les îles Cook sur le score de quinze buts à un, leur plus large succès international.

Premières participations à la Coupe d'Océanie et à la Coupe du monde (1973-1981)

En février 1973, Fidji, membre fondateur de la Confédération du football d'Océanie en 1966, dispute la première Coupe d'Océanie en Nouvelle-Zélande. La sélection, dirigée par Mohammed Ali Sahu Khan, termine à la cinquième et dernière place de la compétition avec quatre défaites. Lors des cinquièmes Jeux du Pacifique Sud, en 1975 à Guam, l'équipe, qui retrouve à sa tête Sashi Mahendra Singh, termine une nouvelle fois à la quatrième place du tournoi, après une défaite face aux îles Salomon sur le score de trois buts à deux.

En 1977, l'équipe, sous la direction de l'ancien international John Lal, fait match nul deux buts partout avec Taïwan, dans un match non officiel, puis remporte sa première victoire importante en battant l'Australie, un but à zéro. Ces deux équipes étaient venues aux Fidji pour disputer leurs rencontres éliminatoires de la Coupe du monde 1978 en raison du refus du gouvernement australien d'accorder des visas aux Taïwanais. Le succès face à l'Australie est obtenu sans l'apport des joueurs internationaux du Ba FC, le club étant alors en conflit avec la Fédération. C'est sous les ordres d'un autre sélectionneur fidjien, Moti Musadilal, que l'équipe entame l'année 1979. Après deux défaites face à la Nouvelle-Zélande, neuf buts à zéro sur les deux rencontres amicales, la sélection participe aux sixièmes Jeux du Pacifique Sud organisés à domicile. Après un match nul sans but face à la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Fidjiens battent très lourdement les Kiribati sur le score de vingt-quatre buts à zéro, un nouveau record pour la sélection. Dewan Chand inscrit lors de cette rencontre un octuplé et Farouk Janeman un septuplé. Premier du groupe 1, l'équipe bat ensuite en quart de finale Wallis-et-Futuna sur le score de cinq buts à zéro puis, en demi-finale les îles Salomon grâce à deux nouveaux buts de Dewan Chand durant les prolongations. En finale, au Buckhurst Park, devant 22 000 spectateurs, les Fidjiens s'inclinent sur le score de trois buts à zéro face à Tahiti, Errol Bennett inscrivant un doublé.

En 1980, après deux défaites en match amical face à la Nouvelle-Zélande, la sélection dispute la deuxième Coupe d'Océanie sous les ordres de nouveau de SM Singh. Les Fidjiens s'imposent sur le score de trois buts à un face aux îles Salomon, puis battent pour la première fois de leur histoire la Nouvelle-Zélande sur le score de quatre buts à zéro. L'équipe s'incline ensuite six buts à trois face à Tahiti et termine deuxième du groupe. Lors du match pour la troisième place, la sélection est battue deux buts à un par la Nouvelle-Calédonie. SM Singh, jugé trop vieux pour le poste de sélectionneur par le président de la Fédération, est alors démis de ses fonctions.

L'année suivante, Fidji dispute pour la première fois les éliminatoires de la Coupe du monde avec, autre première, un sélectionneur étranger, l'Anglais Wally Hughes, à sa direction. Rémunéré à hauteur de 500 dollars fidjiens la semaine, il doit faire face à l'intervention des officiels de la Fédération dans la composition de son groupe et dans ses choix tactiques, ainsi qu'au comportement non professionnel de certains joueurs. Pour ses quatre premiers matchs disputés à domicile, les Fidjiens s'inclinent face à la Nouvelle-Zélande, quatre buts à zéro et face à l'Australie, quatre buts à un, partagent les points avec l'Indonésie et l'emportent deux buts à un face à Taïwan. Lors des matchs retours, la sélection fait match nul avec l'Indonésie et Taïwan puis s'incline lourdement à deux reprises. Elle perd dix buts à zéro face à l'Australie et subit ensuite la plus lourde défaite de son histoire, treize buts à zéro face à la Nouvelle-Zélande. Cette rencontre entre dans les records de la Coupe du monde en étant la plus large défaite en éliminatoires. Autre record, Steve Sumner inscrit lors de la rencontre six buts. Wally Hughes démissionne à la suite de cette défaite et déclare « Aucun entraîneur ne devrait avoir à passer par ce que j'ai traversé ». À la même période, une autre équipe nationale fidjienne, sous l'autorité du Fidjien Ram Vinod, dispute les premiers mini-jeux du Pacifique Sud. L'équipe termine sixième de la compétition avec deux victoires pour un nul et trois défaites.

Finales et victoires dans le Pacifique Sud (1983-2003)

Après deux ans sans rencontre officielle, c'est avec un nouveau sélectionneur, l'Allemand Rudi Gutendorf, que Fidji participe aux Jeux du Pacifique Sud. Le nouveau sélectionneur amène de nouveaux schémas tactiques qui sont vite adoptés par les joueurs. Ils s'imposent dix buts à zéro sur les îles Salomon, puis six buts à zéro face au Vanuatu et, en demi-finale, battent la Nouvelle-Calédonie, trois buts à deux. En finale cependant, la sélection doit s'incliner un but à zéro face à Tahiti. La finale ne va pas jusqu'à son terme, les joueurs Fidjiens contestant le but tahitien et des officiels entrant sur le terrain pour poursuivre les joueurs tahitiens et l'arbitre.

L'équipe ne dispute ensuite que des rencontres amicales, avec comme sélectionneur Billy Singh, le fils de SM Singh. Deux rencontres amicales contre la Nouvelle-Zélande sont disputées en . La seconde d'entre elles, qui se termine sur le score d'un but partout, est marquée par de nombreux actes de violence et entraîne l'interdiction aux Fidji d'organiser des rencontres internationales sur son sol. L'année suivante, en , la sélection réalise une grande performance en battant, trois buts à zéro au Prince Charles Park de Nadi, le club anglais de Newcastle United venu effectuer une tournée dans le Pacifique. Les Fidjiens s'inclinent dans le second match, deux buts à zéro au National Stadium. Après ses deux rencontres, l'équipe effectue en juin une tournée en Nouvelle-Zélande marquée par trois défaites, puis reçoit à trois reprises, en juillet, Tahiti et connaît, là aussi, trois défaites.

Rudi Gutendorf revient aux Fidji comme sélectionneur et directeur technique en . L'équipe réalise, sous ses ordres en mars, une tournée désastreuse au Queensland marquée par des bagarres sur et en dehors du terrain. Le sélectionneur quitte cependant rapidement le pays à la suite du coup d'État de mai, réalisé par Sitiveni Rabuka, qui met fin à la monarchie, provoque la mise au ban du pays par le Commonwealth et entraîne une importante immigration des Indo-Fidjiens. Le football reste cependant épargné par ces évènements mais la sélection ne dispute pas les Jeux du Pacifique Sud en décembre. Un an plus tard, en , l'équipe, dirigée par Billy Singh, remporte la première Coupe de Mélanésie en battant en finale les îles Salomon sur le score de trois buts à un. Le sélectionneur déclare alors, « c'est la première fois que nous remportons quelque chose ». L'équipe enchaîne ensuite avec deux victoires et un match nul lors de la tournée de la Nouvelle-Zélande aux Fidji.

En novembre 1988, Fidji est opposé à l'Australie dans un match de qualification pour la Coupe du monde 1990. Les Fidjiens présentent alors la plus forte équipe de leur histoire et le sélectionneur déclare à propos de ses joueurs « ils jouent d'habitude pour le plaisir, mais cette fois c'est sérieux. Ils ont goûté à la gloire de la victoire et ils l'aiment », la motivation est encore plus forte avec une promesse de prime en cas de victoire de 500 dollars fidjiens. Devant 9 000 spectateurs au Prince Charles Park de Nadi et sous une forte chaleur, les Fidji réalisent l'exploit en battant les « Socceroos » sur le score d'un but à zéro. Lors du match retour, les Fidjiens s'inclinent cinq buts à un. La rencontre, appelée par la suite la « bataille de Newcastle », est marquée par des bagarres déclenchées par les joueurs fidjiens à la suite du cinquième but australien, le capitaine australien Charlie Yankos quittant le terrain avec une fracture du nez.

La sélection enchaîne avec une nouvelle victoire en Coupe de Mélanésie en 1989 suivie d'une troisième place dans cette compétition l'année suivante. Elle confirme en 1991 son statut dans le Pacifique en remportant, pour la première fois, les Jeux du Pacifique Sud. Fidji s'impose en finale, lors de la séance de tirs au but après un match nul un but partout, face aux îles Salomon. Elle remporte de nouveau la Coupe de Mélanésie en 1992 et, lors des préliminaires de la Coupe du monde 1994, termine deuxième du groupe B en ne concédant qu'une défaite face au vainqueur du groupe, la Nouvelle-Zélande.

Finaliste des mini-jeux du Pacifique Sud en 1993 avec à sa tête l’Écossais Danny McLennan, l'équipe termine deuxième de la Coupe de Mélanésie 1994 et ne peut se qualifier pour la phase finale de la Coupe d'Océanie 1996. L'année suivante, la sélection termine à la troisième place des Jeux du Pacifique Sud. C'est avec de nouveau Billy Singh comme sélectionneur que l'équipe fidjienne entame les qualifications pour la Coupe du monde 1998 d'où elle est rapidement éliminée. Vainqueur de la Coupe de Mélanésie 1998, Fidji se qualifie ainsi pour la Coupe d'Océanie. Elle termine troisième de la compétition, derrière les deux grands que sont l'Australie et la Nouvelle-Zélande, en battant Tahiti sur le score de quatre buts à deux. La sélection remporte de nouveau la Coupe de Mélanésie en 2000 mais doit ensuite déclarer forfait pour la Coupe d'Océanie à la suite de nouveaux troubles politiques débouchant sur un coup d'état.

Après la tournée de la Malaisie en , où Fidji remporte deux des trois rencontres, la sélection commence les éliminatoires de la Coupe du monde 2002. Les Fidjiens remportent trois victoires sur des scores lourds, notamment un treize buts à zéro face aux Samoa, leur plus large victoire dans un match sous l'égide de la FIFA. Ils terminent à la deuxième place du groupe 1 dominé par l'Australie et sont éliminés à ce stade de la compétition. La rencontre face aux « Socceroos », perdue sur le score de deux buts à zéro, se dispute dans un climat rendu tendu par les sanctions australiennes contre le nouveau pouvoir fidjien. Les propos du sélectionneur australien Frank Farina accusant les joueurs fidjiens de mordre et frapper leurs adversaires, et les accusations portées par Billy Singh contre un prétendu sabotage de la préparation de l'équipe nationale par les Australiens, rendent également le contexte de la rencontre difficile. L'équipe dispute ensuite la Coupe d'Océanie où elle termine à la troisième place de son groupe et connaît une lourde défaite huit buts à zéro face aux Australiens dont un quadruplé de Joel Porter. Billy Singh est alors démis de ses fonctions et il est remplacé par l'Australien Les Scheinflug. Il ne reste cependant que très peu de temps en poste et c'est son compatriote Tony Buesnel qui prend en charge la sélection pour les Jeux du Pacifique Sud 2003 organisés à domicile. Avec une équipe composée essentiellement de jeunes joueurs, Fidji s'impose en finale, deux buts à zéro, face à la Nouvelle-Calédonie. Esala Masi termine meilleur buteur du tournoi à égalité, en ayant inscrit notamment un septuplé face aux Kiribati, les Fidjiens s'imposant douze buts à zéro.

Hauts et bas (2003-)

La sélection fidjienne entame en les éliminatoires de la Coupe du monde 2006. Deuxième du groupe 2 derrière le Vanuatu, elle se qualifie pour le tour suivant où elle ne remporte qu'une rencontre et termine à la quatrième place. Tony Buesnel, après vingt-et-un mois à la tête du football fidjien, voit son contrat rompu par la Fédération. Il déclare alors que « l'absence de continuité perturbe le développement du football dans le pays ». Son compatriote Lee Sterrey lui succède en juin 2005 mais son mandat est également court. En , son contrat n'est pas renouvelé et lui aussi critique alors le fonctionnement de la Fédération. C'est l’Australien d'origine uruguayenne Juan Carlos Buzzetti qui prend alors en charge le football fidjien. Après une préparation réalisée aux États-Unis, l'équipe nationale joue en les Jeux du Pacifique Sud. Fidji termine premier du groupe A avec notamment une victoire seize buts à zéro contre Tuvalu, Osea Vakatalesau inscrivant un sextuplé. Victorieux trois buts à zéro des Vanuatu en demi-finale, les Fidjiens s'inclinent en finale du tournoi face à la Nouvelle-Calédonie sur le score d'un but à zéro. Grâce à ce bon parcours, la sélection se qualifie ainsi pour la Coupe d'Océanie 2008 qui compte également pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2010.

Le début de la Coupe d'Océanie est marqué par le refus des autorités néo-zélandaises d'accorder un visa au gardien de but Simione Tamanisau en raison de ses liens familiaux avec un militaire fidjien, eux et leur famille étant interdits en Nouvelle-Zélande à la suite du coup d’état de décembre 2006. Le match se déroule finalement auc Fidji et voit la victoire des Néo-Zélandais sur le score de deux buts à zéro au Churchill Park de Lautoka. La sélection termine la Coupe et les éliminatoires à la troisième place avec trois défaites pour un nul et deux victoires, dont une de prestige face aux Néo-Zélandais sur le score de deux buts à zéro dans le dernier match de la compétition. Roy Krishna inscrit les deux buts de la rencontre qui était sans enjeu pour des « All Whites » déjà qualifiés. C'est la seule défaite des Néo-Zélandais de toute la compétition, phase finale comprise.

Après l'échec de l'équipe des Fidji des moins de 20 ans dans les qualifications pour la Coupe du monde 2009, Juan Carlos Buzzetti est démis de ses fonctions. La sélection voit alors se succéder cinq entraîneurs, dont trois locaux, en trois ans et c'est avec le Fidjien Gurjit Singh que l'équipe dispute les Jeux du Pacifique de 2011. Première du groupe B avec notamment une victoire sur Kiribati, neuf buts à zéro, l'équipe termine la compétition à la quatrième place après deux défaites deux buts à un face aux îles Salomon et à Tahiti. Juan Carlos Buzzetti effectue son retour à la tête de l'équipe nationale en . Il dirige l'équipe lors de la Coupe d'Océanie 2012 qualificative pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Après une préparation tronquée à la suite des mauvaises conditions météo sur l'île, la sélection dispute la compétition avec une équipe jeune composée de nombreux joueurs de moins de vingt-trois ans, de nombreux joueurs clés étant blessés. Fidji termine à la troisième place du groupe 2 et se retrouve éliminée. Après trois ans sans compétition, l'équipe entame en sa préparation pour les Jeux du Pacifique 2015.