Fixtures

France - National 04/26 17:30 31 Nancy vs Le Mans - View
France - National 05/03 17:30 32 Le Mans vs Cholet - View
France - National 05/10 19:00 33 Niort vs Le Mans - View
France - National 05/18 16:00 34 Le Mans vs Marignane - View

Résultats

France - National 04/19 17:30 30 [5] Le Mans v Villefranche [12] D 1-1
France - National 04/12 17:30 29 [11] Châteauroux v Le Mans [6] W 1-2
France - National 04/05 17:30 28 [6] Le Mans v Avranches [16] L 3-4
France - National 03/29 18:30 27 [6] Le Mans v Epinal [17] W 1-0
France - National 03/22 18:30 26 [5] Rouen v Le Mans [8] W 0-1
France - National 03/15 18:30 25 [8] Le Mans v Martigues [3] W 2-0
France - National 03/09 14:00 24 [9] Sochaux v Le Mans [8] D 2-2
France - National 03/02 18:30 23 [11] Le Mans v GOAL FC [14] W 2-0
France - National 02/27 18:30 14 [9] Villefranche v Le Mans [13] W 0-4
France - National 02/23 18:30 22 [1] Red Star FC 93 v Le Mans [13] L 4-1
France - National 02/16 18:30 21 [10] Le Mans v U.S. Orléans [8] L 0-1
France - National 02/09 18:30 20 [11] Versailles v Le Mans [10] D 0-0

Stats

 TotalHomeAway
Matches played 40 20 20
Wins 15 5 10
Draws 11 7 4
Losses 14 8 6
Goals for 50 24 26
Goals against 49 27 22
Clean sheets 13 6 7
Failed to score 9 5 4

Wikipedia - Le Mans Football Club

Le Mans Football Club (Le Mans FC) est un club de football français basé et fondé au Mans en 1985 sous le nom de Le Mans Union Club.

Résident du stade Léon-Bollée jusqu'en 2011, Le Mans FC dispute ensuite ses rencontres à domicile au MMArena, première enceinte sportive française à être l'objet d'un naming, rebaptisé « Stade Marie-Marvingt » en 2022. Bien que n'ayant jamais remporté de titre majeur, le club a atteint la demi-finale de la Coupe de la Ligue à trois reprises entre 2006 et 2008, et la demi-finale de la Coupe de France en 1999. Promu pour la première fois en première division en 2003 sous la direction de Thierry Goudet, Le Mans FC totalise six saisons en Ligue 1, mais reste un club historiquement ancré dans le paysage de la Ligue 2.

En 2013, en proie à de graves difficultés financières et relégué sportivement en National, le club est finalement rétrogradé en Division d'honneur par la DNCG. Malgré différents recours, le club ne peut éviter la liquidation judiciaire. Malgré six défaites consécutives en début de saison, Le Mans FC opère un redressement spectaculaire et remporte finalement son championnat, pour intégrer le CFA 2 à l'été 2014. Entre 2017 et 2019, le club connaît trois montées successives et retrouve la Ligue 2. Avant-dernier du championnat lors de l'arrêt des compétitions en en raison de la pandémie de Covid-19, le club sarthois est finalement relégué.

Le club sarthois, qui évolue en National pour la saison 2023-2024,pour la quatrième saison consécutive, est présidé par Thierry Gomez et entraîné par Mathieu Chabert, depuis mars 2024

History

Le football au Mans avant 1985

Jusqu'en 1985, deux clubs se partagent le premier rôle du football manceau : l'Union sportive du Mans (USM) et le Stade Olympique du Maine (SOM). L'USM est un club omnisports fondé en 1889 et dont la section football voit le jour au début du XXe siècle. En 1910, le club se qualifie pour le championnat de France USFSA et atteint les huitièmes de finale où il est sèchement battu par l'US Servannaise. L'USM retrouve le tournoi national à plusieurs reprises les années suivantes, mais ne dépasse pas le tour préliminaire.

L'Union sportive du Mans rejoint le professionnalisme en 1942 et prend part la même année au championnat de la zone occupée duquel il termine au 11e rang sur 16. Lors de la saison 1944-1945, le club termine 10e du groupe Nord sur 12 et est reversé en deuxième division à la reprise des compétitions de paix. Habitué au bas de tableau, le club renonce à son statut professionnel en 1952. L'USM accède une nouvelle fois à la Division 2 en 1970 et se maintient à ce niveau pendant quatre saisons. Relégués en troisième division, le club sombre peu à peu malgré le soutien financier de la municipalité, avant d'être rétrogradé en quatrième division en 1981.

Dans le même temps, le Stade olympique du Maine, soutenu par les Mutuelles du Mans, gravit peu à peu les échelons et progresse jusqu'à la troisième division en 1984, après avoir déjà évolué à ce niveau lors de la saison 1970-1971. Le SOM se classe 11e du groupe Ouest de D3 lors de la saison 1984-1985. Mais l'aide de la compagnie d'assurances atteint ses limites et tout passage en deuxième division paraît impossible. C'est dans ce contexte que sous l'impulsion de Roland Grandier, alors président du SOM, la fusion des deux clubs rivaux devient possible.

Genèse du club

Le maire du Mans Robert Jarry soutient le projet de fusion et rencontre à plusieurs reprises les présidents des deux clubs. En , un sondage est effectué par le quotidien Le Maine libre au sujet du nom que portera le club après la fusion. L'appellation « MUC 72 », pour Le Mans Union Club 72, retient l'attention des lecteurs. Le , lors de l'assemblée générale de l'USM, la proposition de fusion est adoptée de justesse : elle obtient 209 suffrages alors qu'il en fallait 200 pour qu'elle soit acceptée. De son côté, le SOM plébiscite la fusion avec 161 voix sur 172.

Dans les faits, les deux clubs n'ont pas fusionné. Les dirigeants se sont entendus pour créer un nouveau club avec des nouvelles couleurs, lequel a démarré en Division 3 sur la place du Stade olympique du Maine. Ce dernier et l'Union sportive du Mans n'ont pas disparu ; les deux clubs ont poursuivi leur histoire sans équipe sénior masculine au travers de leurs équipes féminines et de jeunes.

Roland Grandier devient le premier président du club, qui sera entraîné par Bernard Deferrez, l'entraîneur de l'USM. Le MUC 72 évolue en Division 3 (héritage sportif du SOM) et dispute ses matchs au stade Léon-Bollée (apport de l'USM).

Après s'être incliné en ouverture du championnat sur la pelouse de l'équipe réserve du Stade lavallois, le MUC 72 dispute le premier match de son histoire le au stade Léon-Bollée face à l'USSC Redon. Les Manceaux s'imposent 3 buts à 0 et Régis Beunardeau devient le premier buteur de l'histoire du club.

Le Mans UC 72 s'installe en Division 2 (1985-2003)

Pour sa première saison, le MUC 72 se classe 10e du groupe Ouest de D3. L'entraîneur Bernard Deferrez est remplacé par Christian Gourcuff. Sous son impulsion, les sarthois accèdent à la Division 2 en 1988 en terminant à la deuxième place de leur groupe. Le , le match pour la montée au cours duquel les Manceaux s'imposent 3-2 face à l'ES La Rochelle rassemble 6 688 spectateurs au stade Léon-Bollée L'attaquant Pascal Affaire inscrit ce soir là un triplé, lui qui a largement contribué à la montée des siens en D2 en inscrivant 26 buts en championnat.

La première saison du MUC 72 en D2 s'avère désastreuse : les Manceaux terminent derniers de leur groupe avec seulement 5 victoires en 34 matchs et redescendent ainsi en troisième division. Ce passage en D3 n'est que de courte durée puisqu'au cours de la saison 1989-1990, les Sarthois dominent leur championnat. Ils se classent premiers de leur groupe et retrouvent ainsi le deuxième échelon du football français un an seulement après l'avoir quitté. Les Manceaux accèdent donc une nouvelle fois à la D2, et ne quitteront plus cette division avant l'été 2003.

Lors de la saison 1991-1992, Le Mans manque de peu la montée parmi l'élite. Les Manceaux finissent 3e du groupe B de D2 et se qualifient pour les barrages de la montée, mais ils échouent à l'extérieur face au RC Strasbourg, battus 3 buts à 1. Après avoir frôlé la montée, le MUC 72 frôle la descente lors de la saison 1993-1994. Thierry Froger, ancien joueur du club et responsable de la formation prend les rênes de l'équipe en , et les Sarthois devront attendre la dernière journée et une victoire 1-0 à l'extérieur sur la pelouse du Stade rennais pour sauver leur tête. La saison suivante, les Manceaux signent une victoire de prestige face à l'Olympique de Marseille lors de la première journée de championnat. Ils s'imposent 3 buts à 2 au Stade Vélodrome grâce à un doublé de Patrick Van Kets et un but d'Émerick Darbelet.

Le club termine à la 6e place du championnat durant 3 saisons consécutives de 1996 à 1998. Le Mans s'inscrit durablement dans le paysage de la Division 2 et certaines figures marquent cette époque, à l'image du gardien Olivier Pédémas ou de Régis Beunardeau, qui intégreront tous les deux le staff technique du club une fois leur carrière de footballeur terminée. Parallèlement, le club voit sortir de bons joueurs de son centre de formation, dont le plus célèbre est l'attaquant ivoirien Didier Drogba.

En 1999, le club réalise une performance significative en atteignant les demi-finales de la coupe de France. Les Sarthois, alors entraînés par Marc Westerloppe, sont éliminés à Sedan en s'inclinant 4-3 après les prolongations.

Les deux montées en Ligue 1 (2003-2005)

Frédéric Hantz, entraîneur du club de à

Thierry Goudet arrive au club en pour prendre les rênes de l'équipe première. Sous sa houlette, le club termine quatorzième de D2 en 2001, puis cinquième en 2002. La saison suivante, les Manceaux terminent à la deuxième place du championnat derrière Toulouse. Emmené par un groupe constitué de joueurs formés au club, comme Laurent Bonnart, Frédéric Thomas ou James Fanchone, et de joueurs confirmés tels que Daniel Cousin, Philippe Celdran ou Laurent Peyrelade, le club sarthois obtient sa promotion dans l'élite pour la première fois de son histoire.

Malgré l'apport de joueurs expérimentés comme le norvégien Dan Eggen, le sud-africain Thabang Molefe, les défenseurs Eddy Capron et Yannick Fischer, Le Mans peine à trouver sa place en Ligue 1, et les défaites s'enchaînent en début de saison, dont un revers cinglant à Marseille où les Sarthois s'inclinent 5-0. Il faut attendre la 13e journée pour voir les Manceaux remporter leur première victoire en Ligue 1 face au FC Metz (2-0) grâce à des buts de Peyrelade et Cousin. Thierry Goudet démissionne de son poste d'entraîneur en cours de saison. Son successeur Daniel Jeandupeux ne parvient pas à retourner la situation et le club termine la saison à la 19e place, à un point du maintien.

Le Mans redescend donc en Ligue 2 pour la saison 2004-2005, avec pour ambition de retrouver l'élite au plus vite, en s'appuyant notamment sur les recrutements du parisien Chiguy Lucau ou du japonais Daisuke Matsui. En début de championnat, les Manceaux sont à la peine et pointent le plus souvent dans la deuxième partie du classement. À la mi-saison, Daniel Jeandupeux prend du recul et devient directeur technique du club. Le président Legarda nomme Frédéric Hantz, l'ancien entraîneur de Brive, au poste d'entraîneur. Plusieurs joueurs sont écartés de l'effectif et l'attaquant ivoirien Georges Ba, qui sera décisif dans la course à la montée, rejoint le club. Le MUC 72 enchaîne les succès et remonte au classement, notamment grâce à une solide défense, puisque le club ne concède que dix buts sur les dix-neuf derniers matchs. Les Sarthois terminent à la 2e place, derrière l'AS Nancy-Lorraine, et sont une nouvelle fois promus en Ligue 1.

Les années Ligue 1 (2005-2010)

Paulo Duarte à l'entraînement en

Pendant cette période, les Manceaux vont vivre leurs plus belles années, se maintenant cinq saisons parmi l'élite et participant à trois demi-finales consécutives en Coupe de la Ligue .

Pour son retour en Ligue 1 lors de la saison 2005-2006, le MUC 72 conserve son ossature et se renforce judicieusement avec les signatures de jeunes joueurs comme l'ivoirien Koffi N'Dri Romaric, le monténégrin Marko Baša ou le brésilien Túlio de Melo. Les Sarthois enchaînent les bonnes performances en début de championnat et parviennent même à se hisser à la deuxième place du classement après la septième journée. Le Mans rentre peu à peu dans le rang mais signe quelques succès marquant, comme une victoire 3-0 à domicile face à l'Olympique de Marseille ou une autre sur la pelouse du Parc des Princes face au PSG grâce à un penalty de Cédric Fauré. Le MUC 72 termine la saison au 11e rang pour son retour dans l'élite.

Le club réussit une nouvelle fois à se classer en milieu de tableau en 2006-2007, terminant à la 12e place. En fin de saison, Frédéric Hantz quitte le club et rejoint le FC Sochaux-Montbéliard.

Rudi Garcia, entraîneur de Dijon, est appelé pour le remplacer. Sous sa houlette, le club fait un bon début de championnat, occupant même le fauteuil de leader aux soirs des deuxième et troisième journées. Le Mans réalise sa meilleure saison en Ligue 1, se classant à la 9e place à l'issue du championnat, sans avoir quitté la première moitié du tableau. C'est aussi cette année-là que le MUC 72 vit l'un de ses plus grands matchs. Le club dispute la demi-finale de la Coupe de la Ligue pour la troisième saison consécutive, opposé cette fois-ci au RC Lens. Au terme d'un match épique, ce sont finalement les Lensois qui s'imposent au stade Léon-Bollée et se qualifient pour la finale, sur le score de 5 buts à 4 après les prolongations.

Entrée des joueurs lors du match Le Mans-Sochaux en

Un an seulement après son arrivée, Rudi Garcia quitte le club pour rejoindre Lille. Il est remplacé à la tête de l'équipe première par Yves Bertucci, entraîneur de la réserve mancelle. Malgré le départ de plusieurs titulaires, Le Mans réussit une bonne entame de championnat. Mais le club peine à suivre le rythme et les résultats se dégradent. Après une période hivernale difficile, Yves Bertucci se retire et le Suisse Daniel Jeandupeux, déjà entraîneur du club de février à , prend une nouvelle fois les rênes de l'équipe première. Les Sarthois ne parviennent pas à assurer définitivement leur maintien et en mai, le club connaît son deuxième changement d'entraîneur en une saison. Jeandupeux se retire afin de se consacrer au recrutement. Arnaud Cormier, qui avait mené les jeunes Manceaux à la victoire en Coupe Gambardella en 2004, est nommé au poste d'entraîneur pour les quatre derniers matchs de la saison. Sans remporter le moindre succès, les Sarthois arrachent néanmoins leur maintien en Ligue 1 en terminant à la 16e place du classement.

Le portugais Paulo Duarte, qui occupe également les fonctions de sélectionneur du Burkina Faso, est nommé entraîneur du club pour la saison 2009-2010. Mais devant le manque de résultat de l'équipe, qui n'a obtenu que deux victoires en seize journées de championnat, le technicien portugais est démis de ses fonctions dès le mois de décembre, et remplacé par son adjoint Arnaud Cormier. Malgré ce changement, et le renfort de joueurs comme Olivier Thomert ou Almen Abdi, les résultats ne s'améliorent pas et le club reste englué dans le fond du classement. À l'issue de la saison, Le Mans termine à la 18e place et est relégué en Ligue 2, après cinq années passés à l'échelon le plus élevé du football français.

Le renouveau du club et l'échec de la remontée (2010-2011)

La Le Mans Arena, nouvelle enceinte sarthoise, vue du ciel.

La saison 2010-2011 est celle du changement.

L'appellation « MUC 72 » étant considérée comme un frein à la reconnaissance du club par les dirigeants, celui-ci change de nom et devient « LE MANS FC », pour Le Mans Football Club. Ce changement est fait aussi car le SOM s'est détaché du club. Les dirigeants préparent également l'entrée dans le nouveau stade, le MMArena.

Malgré le départ de certains joueurs, le club conserve une grande partie de ses cadres pour relever le défi de la remontée immédiate. Après une entame timide en championnat, les Manceaux enchaînent les bons résultats et prennent la tête du classement au soir de la 12e journée. Solidement installés sur le podium, les Sarthois font leur entrée à la Le Mans Arena le avec la réception de l'AC Ajaccio. Devant un stade comble, Le Mans s'impose 3 buts à 0, grâce à des réalisations de Baal, Poté et Helstad. Par la suite, la machine mancelle s'enraye et avec une seule victoire en dix matchs entre février et mai, les Manceaux quittent le podium. Malgré une nouvelle série de quatre victoires consécutives, une défaite à Vannes lors de l'avant-dernière journée scelle presque définitivement le sort des Manceaux. Le succès face à Nantes pour la dernière journée de championnat à la Le Mans Arena, au cours de laquelle le club fête ses 25 ans d'existence, ne change rien : Le Mans reste en Ligue 2. Tout l'espoir misé par le club de remonter en Ligue 1 s’effondre, c'est ainsi que débute la décadence financière du club sarthois, après le lourd investissement du nouveau stade.

Naufrage sportif et liquidation judiciaire (2011-2013)

Après l'échec de la remontée, Le Mans FC doit se séparer de nombreux joueurs, sa masse salariale étant une nouvelle fois encadrée par la DNCG. Les départs d'Helstad, Corchia ou Lamah pèsent lourd dans les résultats du club sarthois, qui pointe à la dernière place du classement après avoir démarré le championnat par trois défaites consécutives. En décembre, l'entraîneur Arnaud Cormier est remplacé par Denis Zanko, qui occupait jusque-là les fonctions de directeur du centre de formation et d'entraîneur de l'équipe réserve du Mans FC. Sous sa houlette, les Sarthois réalisent une bonne seconde partie de saison et assurent leur maintien en terminant à la 17e place du championnat.

Les difficultés se poursuivent pour les Manceaux. Le , la commission d'appel de la DNCG décide de la rétrogradation du club en National. À la suite de cette décision, le président Henri Legarda décide de faire appel auprès du CNOSF, ce que ce dernier accepte au vu des efforts financiers effectués par les actionnaires du club et la municipalité de la ville du Mans. Le , après un nouvel examen du dossier, la commission d'appel de la DNCG décide de lever la rétrogradation administrative. Le Mans FC est officiellement maintenu en Ligue 2 pour la saison 2012-2013, à seulement deux jours de la reprise du championnat. Afin de renforcer l'équipe, plusieurs jeunes joueurs issus du centre de formation intègrent le groupe professionnel, qui enregistre également l'arrivée du gardien stéphanois Jérémie Janot, ainsi que les prêts d'Amara Baby et de Jean-Eudes Maurice.

La situation financière s'aggrave : le club, accusant un déficit de 7,5 millions d'euros en , se retrouve quasiment en cessation de paiement. En , Henri Legarda annonce via un communiqué que des offres de reprise et de recapitalisation du club seront étudiées avant le passage devant la DNCG à la fin du mois. À la suite de cette audition la DNCG laisse au club un délai jusqu’à la fin de saison pour mener à bien sa recapitalisation. Début , Henri Legarda informe ses joueurs et ses salariés qu’en l’état actuel des choses, il ne peut pas payer leurs salaires pour le mois de février, soit environ 500 000 . Dos au mur, il annonce le qu'il accepte de laisser la présidence du club en cédant la totalité de ses parts pour un euro symbolique à un groupe de repreneurs, représentés par l'homme d'affaires Claude Hervé.

Le , quelques jours après une sévère défaite à Guingamp sur le score de 6-1 et alors que les manceaux sont relégables, le président Henri Legarda annonce que les rênes de l'équipe première sont confiées à Régis Beunardeau, figure historique du club et directeur du centre de formation ainsi que de l'équipe réserve. À ce stade de la saison, il ne reste que cinq matchs aux sarthois pour tenter de sauver leur place en Ligue 2, alors qu'ils comptent deux points de retard sur le premier non-relégable. Le , lors de la dernière journée du championnat, le club est relégué en National et ce, malgré leur victoire (2-1) contre le RC Lens, les Manceaux terminent à deux points du premier non relégable le Stade lavallois.

Rétrogradé dans un premier temps en CFA par la DNCG, le club est finalement relégué en Division d'honneur, le , en raison de ses graves difficultés financières. Le , le comité national olympique et sportif français propose à la Fédération française de football le réintégration du club en CFA, ce qu'elle accepte. Souhaitant sauver le statut professionnel du club, le président Legarda décide de saisir le tribunal administratif de Nantes pour demander le retour du club en National.

Le , la DNCG qui avait initialement rétrogradé Le Mans en Division d'honneur (6e div.), décide finalement d'intégrer le club en Championnat de France amateur (CFA). Mais le , le tribunal administratif de Nantes rejette le recours en urgence déposé trois jours plus tôt par le club sarthois, qui ne peut dès lors éviter la liquidation judiciaire. La dette du club s'élève alors à 14,4 millions d'euros. La liquidation est prononcée le par le tribunal de commerce du Mans et concerne à la fois la société anonyme sportive professionnelle (SASP) et la société commerciale Le Mans MCO, qui employaient chacune 30 salariés. Le , la FFF décide de nouveau la relégation du club en Division d’Honneur de la Ligue du Maine.

Renaissance et remontées successives (2013-2019)

Finalement relégué en Division d'honneur (DH, équivalent de la sixième division), et malgré six défaites lors de l'entame du championnat (dont une sur tapis vert) du fait de la liquidation judiciaire, le club réussit une belle remontée sur la seconde moitié de saison et remporte le championnat lors de la dernière journée à la faveur d'un succès sur la pelouse de l'ES Connerré (1-4). Le Mans FC monte alors en CFA2.

Le , Alexandre Clément est nommé entraîneur par le président Jean-Pierre Pasquier en remplacement de Stéphane Guédet. D'anciens joueurs reviennent au club, à l'image du défenseur central Grégory Cerdan. Le club réalise un bon parcours en Coupe de France en se hissant jusqu'en 1/32e de finale. Le , les Manceaux sont éliminés au MMArena par le Tours FC (1-3).

En championnat, malgré une bonne entame, les Manceaux réalisent plusieurs contre-performances à partir de la trêve hivernale. Ils terminent finalement 3e et ne parviennent donc pas à monter en CFA. L'entraîneur, Alexandre Clément, n'est pas reconduit pour la saison 2015-2016, remplacé par Richard Déziré.

Thierry Gomez, ancien président de l'ESTAC, annonce le son intention de vouloir s'investir dans le projet du Mans FC. Trois jours plus tard, devant le club des Cent Cravates, réunissant des investisseurs sarthois, il fait part de ses premières intentions : son souhait de voir l'équipe faire son retour dans l'élite du football et celui de la voir évoluer de nouveau dans le MMArena. Le , le club se dote d'une nouvelle SASP, société anonyme sportive professionnelle, dont Gomez est nommé président. Le club termine la saison 2016-2017 à la deuxième position du groupe B de CFA 2.

Le club est promu en National 2 pour l'exercice 2017-2018 dans le groupe D, un groupe relevé composé notamment d'un bon nombre de réserves de clubs professionnels et de club ayant une grande expérience de ce niveau comme l'US Saint Malo et l'US Granville. Les Sarthois réalisent un début de championnat sans faute et pointent en tête du championnat après 28 journées. Après un nul contre Limoges, Le Mans FC officialise la montée en championnat de National 1 pour la saison 2018-2019, la deuxième montée d'affilée.

Lors de la saison 2018-2019, malgré une série de résultats négatifs au début du printemps qui voit s'échapper les deux premières places, Le Mans FC termine finalement à la 3e place du championnat au soir d'une victoire 2 buts à 1 contre FC Chambly, se qualifiant ainsi pour le barrage d'accession en Ligue 2, contre le 18e de Ligue 2 2018-2019, le Gazélec Football Club Ajaccio. Lors du match aller, Le Mans FC s'incline 2 buts à 1 au Le Mans Arena. Au match retour, au stade Ange-Casanova, les Manceaux s'imposent 2 buts à 0 grâce à un but à la toute dernière minute, et malgré un penalty manqué par les Corses à la 90e minute. Ils retrouvent ainsi la Ligue 2, six ans après leur liquidation judiciaire.

Retour au monde professionnel (depuis 2019)

Victorieux de son barrage de promotion face au Gazélec Ajaccio, le club retrouve le monde professionnel et la deuxième division pour la saison 2019-2020. Des négociations avec la municipalité concernant les subventions ont lieu en juin. La collectivité consacrera 4,23 millions d' euros au club, sur un an, stade compris. L'utilisation de la Le Mans Arena sera notamment moins chère, à la fois pour le club (500 000 euros de location par an au lieu de 700 000 avant la rétrogradation) et pour la ville (120 000 euros de frais d'activation au lieu de 330 000 la saison précédente).

Les débuts en Ligue 2 sont difficiles, lors des dix premières journées, l'équipe ne connait qu'à deux reprises la victoire pour huit défaites. Elle connait une éclaircie dans ses résultats les dix journées suivantes avec quatre victoires, deux nuls et quatre défaites, remontant notamment à la 15e place au soir de la 19e journée et une victoire 3-0 sur la pelouse du Paris FC. Sans victoire depuis le début de l'année 2020, Richard Déziré est démis de ses fonctions d'entraîneur le . Le club est alors 19e. Il est remplacé par Stéphane Pichot jusqu'à la nomination de Réginald Ray le . Le nouveau technicien ne dirige qu'une seule rencontre, à Chambly (28e journée, 2-2), avant que le championnat ne soit stoppé puis définitivement arrêté à cause de la pandémie de Covid-19.

Le classement est gelé à la 28e journée, les Manceaux finissant 19e, ils sont relégués en National. Au terme de la saison, Réginald Ray ne trouve pas d'accord avec le club pour prolonger sa mission, notamment autour d'un aménagement différent des conditions de travail dans le domaine médical et quitte le club le . Didier Ollé-Nicolle lui succède, s'engageant pour deux saisons. Lors du mercato estival, Stéphane Diarra est transféré au FC Lorient contre 2,5 millions d'euros. La dernière vente du club était celle de Morgan Sanson en au Montpellier HSC pour 700 000 euros. Deux semaines plus tard, Enzo Ebosse est transféré à Angers pour 500 000 euros.

L'objectif fixé par le club est la remontée en Ligue 2 à l'issue de la saison 2020-2021. Malgré cinq succès enregistrés lors des sept dernières rencontres de championnat, l'équipe échoue à la 4e place, à 3 points du barragiste, le FC Villefranche Beaujolais. Le , le club annonce la fin de sa collaboration avec Ollé-Nicolle. Cris, l'ancien joueur de l'Olympique lyonnais est nommé entraîneur deux semaines plus tard.